Le contrôle technique est une étape obligatoire ayant pour objectif de s’assurer que votre voiture ne présente pas de danger pour vous et pour les autres. En clair, le garagiste garantit qu’elle est apte à rouler.
Le premier contrôle technique d’un véhicule neuf se fait dans les 6 mois avant le 4ème anniversaire de la mise en circulation du véhicule. Une date que vous pouvez trouver sur votre carte grise. Une fois ce premier contrôle réalisé, il faudra réitérer tous les 2 ans.
Depuis Mai 2018, certaines normes se sont ajoutées à la liste des points à vérifier pour délivrer un contrôle technique favorable. Ces mesures concernent notamment les impacts ou pare-brises fissurés mais aussi les gaz d’échappement ou encore les fumées. Voyons plus en détail ce que vous devez savoir avant votre prochain contrôle technique.
Les nouveaux points de réglementation
Le 20 Mai 2018 marque l’arrivée d’une classification des défaillances techniques en 3 catégories :
- Défaillances mineures : La réparation est conseillée. Cependant, pas d’obligation de contre-visite. Comme par exemple un balai d’essuie-glace défectueux ;
- Défaillances majeures : La contre-visite doit être faite dans les 2 mois suivants le premier contrôle technique. L’usure excessive des plaquettes de frein en fait partie ;
- Enfin, les défaillances critiques qui doivent être impérativement réparées dans les 24 heures comme un risque de rupture ou de défaillance des flexibles de frein.
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Quel est le tarif d’un contrôle technique ?
Le contrôle technique coûte aujourd’hui plus cher. En moyenne les prix ont augmenté de 10 à 20%. La contre-visite est elle aussi payante, puisqu’elle coûte jusqu’à 30€ selon les garages.
Des points de contrôle ajoutés
10 points de contrôle ont été ajoutés (133 aujourd’hui contre 123 avant), et le nombre de défaillances nécessitant une contre-visite a plus que doublé ! En effet, 450 défauts donneront maintenant lieu à une contre-visite obligatoire, contre 200 auparavant.
Pour éviter de vous retrouver avec des défaillances moteur à réparer que vous ne soupçonniez peut-être pas, optez pour une solution 100% naturelle : le décalaminage moteur. En quelques mots, c’est une méthode d’entretien conseillée chaque année 1 fois ou tous les 15 000 kilomètres. Découvrez ici plus de détails sur notre solution de Décalaminage moteur à l’hydrogène.
Des normes pollution à respecter
La pollution atmosphérique est un enjeu du contrôle technique version 2020. En ce qui concerne les voitures essence, les émissions de monoxyde de carbone ne peuvent pas dépasser :
- 4,5% pour les voitures de 1972 à septembre 1986 ;
- 3,5% pour les voitures d’octobre 1986 à 1993 ;
- 0,5% au ralenti et 0,3% à 2 500 tours par minute pour les véhicules ne possédant pas d’équipement de dépollution de 1996 à juillet 2002 et ceux possédant un équipement de dépollution de 1994 à 1995 ;
- 0,3% au ralenti et 0,2% à 2 500 tours par minute pour les véhicules construits après 2002.
L’opacité des fumées émises est contrôlée à l’aide d’un opacimètre plus sophistiqué, ce qui a pour objectif de rejeter les véhicules les plus polluants des centre-ville. Donc les véhicules fonctionnant au diesel ne peuvent pas dépasser :
- 3 M-1 pour les voitures moteur turbo ;
- 2,5 M-1 pour les voitures sans turbo jusqu’à mi-2008 ;
- 1,5 M-1 pour les voitures sans turbo après mi-2008.
Le pare-brise fissuré ne passe plus le contrôle technique
Une des grandes nouveautés depuis 2018 : une fissure qui déborde un cercle de 30cm sur votre pare-brise sera un motif de contre-visite (défaillance majeure).
Même s’il est impossible que votre pare-brise fissuré se brise, cette mesure vise à lutter contre le manque de visibilité engendré si la fissure se situe dans le champ de vision du conducteur.
L’impact, à ne pas confondre avec la fissure, sera un motif de réparation s’il est inférieur à 2cm de diamètre. S’il fait plus de 5cm, placé dans la trajectoire des essuie-glace, votre véhicule pourrait même ne plus circuler pour cause de défaillance critique. Raison de plus pour faire réparer votre pare-brise rapidement avant votre contrôle technique !
Nouvelle mesure en 2023 : les particules fines seront aussi mesurées
Au 1er janvier 2023, les professionnels évalueront les émissions de particules des freins. Cette évaluation sera à faire tous les deux ans. Les particules fines proviennent de l’abrasion des freins, mais aussi de l’usure des pneumatiques et des chaussées.
Lors de l’évaluation, le véhicule sera installé sur un banc de roulage. Les professionnels réaliseront des freinages en continu à différentes vitesses compris entre 160 et 0km/h.
En cas d’irrégularités, une contre-visite pourra être prononcée.